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Séance inaugurale
    Claude-Gilbert Dubois
Hasard et nécessités ou l’art d’effeuiller les roses
    Robert Halleux
Hasard et Providence comme écheveau de traditions
Séances plénières
    Claude-Gilbert Dubois
Pré-voyance et liberté divines dans la conception de l’Histoire (1560-1610)
    Michel Jeanneret
Les monstres et la question des causes
Communications
    Thomas Berns
Machiavel : « a-t-on besoin de la Fortune pour justifier la grandeur de la Rome antique ? »
    Gilles Bertheau
Ni hasard, ni providence : le héros chapmanien pris au piège du machiavélisme
    Marie-Hélène Besnault
Le hasard, la providence et le « bain du diable » : Robert Burton et la mélancolie religieuse
    Mario Biagioni
L’homme comme « un dieu terrestre » : le problème de l’immortalité d’Adam, de Francesco Pucci à John Locke
    Élise Boillet
Service courtisan et liberté du lettré : Castiglione, l’Arioste, l’Arétin
    Gloria  Bossé-Truche
Les représentations de la Prudence et de la Providence dans quelques recueils d’emblèmes espagnols  (XVIe-XVIIe siècles)
    Pierre Caye
Art, virtus et fortuna. Le différend Pétrarque /Alberti sur le sens des arts plastiques et sur leur capacité à surmonter la fortune 
    Bernard Chevalier
À propos des lectures providentielles de l’histoire. Le cas de la première guerre d’Italie
    Bruna Conconi
«Sans rien attribuer à fortune, comme les hommes profanes font» : l’intellectuel protestant aux prises avec le désordre de l’histoire
    Marie-Dominique  Couzinet
Hasard, providence et politique chez Jean Bodin
    Nathalie Dauvois
Fortune, histoire et Providence dans quelques œuvres de Jean Bouchet
    Phillippe Desan
« Le hazard sur le papier » ou la forme de l’essai chez Montaigne
    Lucia Felici
La libertà dell’arbitrio nel pensiero di un intellettuale europeo del tardo Rinascimento : Justus Velsius
    Roger Friedlein
Le hasard dans la philosophie morale. Un jeu de plateau de João de Barros : Diálogo sobre Preceitos Morais (1540)
    Stéphan Geonget
Panurge et le choix à « trois beaux dez ». 
    Violaine Giacomotto-Charra
La main de Dieu et les lois de la physique : nature et providence dans la poésie bartasienne
    Robert Halleux
Le mineur et l’alchimiste. La systématisation des savoirs aléatoires au XVIe siècle
    Richard Hillman
Hamlet, jeu de hasard et jeu de Providence : l’histoire, la tragédie et l’histoire tragique
    Florence Jutier-Buttay
Usages politiques de l’allégorie de la Fortune à la Renaissance : l’exemple du tournoi organisé par Jean II de Bologne en 1490
    Eberhard Knobloch
La mort, les catastrophes et les assurances chez Leibniz
    Nelly Labère
Jeu de hasard et jeu d’adresse. Poétique des formes narratives brèves médiévales
    François Laroque
Star-crossed lovers : le destin et les étoiles dans Roméo et Juliette
    Chiara Lastraioli
Divinazioni burlesche e satiriche in Italia e in Francia
    Françoise Lavocat
Jeux d’adresse et de hasard dans quelques mondes fictionnels au tournant des XVIe et XVIIe siècles
    Alain Legros
Montaigne entre Fortune et Providence
    Frédérique Lemerle
Architecture et accidents au XVIe siècle. Le Settimo libro de Sebastiano Serlio
    Frank Lestringant
Providence et  Imago Mundi
    Vladislava Lukasik
Nature et fortune : mère et marâtre
    Paul-Alexis Mellet
L’ange et l’assassin : les vocations extraordinaires et le régicide jusqu’en 1610
    Viviane Mellinghoff-Bourgerie
« C’est un coup de hasard, et plus que cela » : le discours providentialiste des épistoliers spirituels tridentins, de Bonsignore Cacciaguerra à François de Sales
    Daniel Ménager
La prudence du diplomate
    Hélène Michon
La prédestination, querelle de mots ou querelle de choses ?
    Philippe Morel
Entre destinée et occasio, de la virtù du prince aux arcanes du pouvoir
    John O'Brien
Hasard et providence dans le Sud-Ouest : Montaigne et ses amis et voisins
    Alfredo Perifano
Fortune et medico fortunato dans Della fortuna libri sei de Girolamo Garimberto
    Dominik Perler
Le hasard est-il possible ? Spinoza, critique des conceptions scolastiques de la contingence
    Bruno Pinchard
Bifurcations et germinations. La Théodicée entre hasard et providence
    Aurélie Plaut
Signes de Dieu, Signes du diable : la lecture providentielle de la naissance du « monstre » protestant chez Florimond de Raemond
    Orest Ranum
Le Hasard, la Prudence et la Providence dans la pensée du Cardinal de Richelieu
    François Rigolot
La place du hasard dans les « erreurs de nature » : de Jérôme Cardan à Francis Bacon
    Robert Sauzet
Miracles et Contre-Réforme en France au XVIIe siècle
    Francesco  Sberlati
Storia e provvidenza divina nella Gerusalemme liberata di Torquato Tasso
    Katelijne  Schiltz
« Casus ubique valet » ? Josquin, Cerone et les dés dans la musique de la Renaissance
    Martin Schmeisser
Oracles, miracles et antiprovidentialisme dans le De Admirandis : Jules César Vanini, un émule de Lucien ?
    Kirsti Sellevold
Ordre et hasards de la communication : le cas des Essais
    Alexandre Tarrête
Présages et prodiges chez Jacques-Auguste de Thou (1553-1617)
    Olivier Guerrier et André Tournon
Lectures de Plutarque au XVIe siècle : la fortune providentielle
    Christian Trottmann
Hasard et providence dans le commentaire de Denys le Chartreux à la Consolation de la Philosophie de Boèce
    Jacqueline Vons
L’anatomiste et la mort annoncée
    Myriam Yardeni
Prédestination, vocation et décisions morales et politiques chez Théodore de Bèze
    Jean-Claude  Zancarini
Résister à la fortuna : Francesco Guicciardini (1483-1540) et l’infinie variation des choses du monde
     
   
  
    Francesco  Sberlati
    Storia e provvidenza divina nella Gerusalemme liberata di Torquato Tasso
    [Résumé]
    L’intervento punta a dimostrare la compresenza di due livelli ideologici all’interno del poema tassiano : uno di tipo storiografico e l’altro di tipo teologico. Partendo dall’Allegoria dello stesso Tasso, si procederà ad analizzare le figure più significative dell’opera, riconducendole alle diverse fisionomie di un medesimo registro epico. Specialmente nella tipologia della virgo militans (Clorinda), è evidente la duplice funzionalità dell’elemento storico e dell’elemento religioso. La vergine guerriera, negazione del topos classico della ninfa, corrisponde idealmente ad una istanza di martirio e di sacrificio, consumato nella suprema castità delle armi che purificano con il sangue il peccato umano. L’intento di Tasso è infatti di rappresentare un mondo oggettivo completo, quello sorto nell’Europa cattolica in seguito alla irrimediabile frattura provocata dalla Riforma protestante. I due eventi storici che contribuiscono a assegnare alla Liberata il suo valore epocale sono la battaglia di Lepanto contro i Turchi ottomani del 1571 (livello storico) e il Concilio di Trento (livello teologico). Queste componenti sono essenziali nella lunga e controversa elaborazione del poema, il quale non a caso conoscerà la versione definitiva nel « fallimento » della Conquistata. La guerra religiosa si intende su due fronti : contro i nemici interni (protestanti) e contro i nemici esterni (musulmani/ottomani). Il mito storico delle Crociate, così come il protagonismo cavalleresco del condottiero Goffredo di Buglione, servono a dare alla Liberata la sua interna dialettica di conciliazione tra il senso provvidenziale della storia e la provvidenza divina, intesa come principio regolatore degli eventi. La liberazione del Santo Sepolcro diviene così, nella sensibilità collettiva di fine Cinquecento, l’emblema della vittoria del cattolicesimo riformato, il quale intravede nella « liberazione » e « riconquista » di Gerusalemme da parte delle armi cristiane l’antecedente ancestrale della battaglia di Lepanto. In questa prospettiva, l’epos tassiano si dimostra capace di introdurre grandi novità tematiche, le quali risaliranno fino agli autori delle generazioni barocche : l’individuo, ignaro dei disegni della provvidenza ma consapevole delle dinamiche storiche, riflette se stesso in una dimensione illusoria, dove la sfera morale trova una geniale confluenza nella grandiosa metafora della visio pacis. La contemplazione del panorama della città divina, del tutto indifferente alle leggi proprie della storia, si traduce così nella concreta vicenda della riconquista gerosolimitana: simbolo perenne di un avvenimento politico, riattualizzato nell’intimo sentire della coscienza cattolica cinquecentesca.